Le terme "génocide culturel des Ouïghours" fait référence aux allégations selon lesquelles le gouvernement chinois mènerait une campagne systématique de répression et d'assimilation culturelle à l'encontre de la population ouïghoure, un groupe ethnique principalement musulman qui vit majoritairement dans la région du Xinjiang, en Chine.
Selon les critiques, les mesures prises par le gouvernement chinois viseraient à supprimer l'identité culturelle et religieuse des Ouïghours. Ces mesures comprennent notamment la détention massive de personnes dans des camps de rééducation, où les patients seraient soumis à des abus tels que la torture, la maltraitance physique et psychologique, ainsi que l'endoctrinement idéologique.
Des rapports font également état de restrictions imposées sur les pratiques religieuses des Ouïghours, telles que le jeûne pendant le Ramadan, la prière publique et le port de la barbe, ainsi que la destruction de mosquées et d'autres lieux de culte religieux.
Les autorités chinoises soutiennent quant à elles que ces mesures sont mises en place pour lutter contre le terrorisme, le séparatisme et l'extrémisme religieux dans la région du Xinjiang. Elles affirment que les camps de rééducation sont des centres de formation professionnelle destinés à aider les personnes à s'éloigner de l'extrémisme et à acquérir des compétences professionnelles.
L'ampleur réelle des violations des droits de l'homme dans la région du Xinjiang reste controversée, car il est difficile d'obtenir des informations fiables et indépendantes en raison des restrictions imposées par le gouvernement chinois sur l'accès à la région.
Cependant, de nombreux pays et organisations internationales, notamment les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l'Union européenne et les Nations Unies, ont exprimé leur préoccupation face aux allégations de génocide culturel des Ouïghours. Certains ont même qualifié ces actions de crimes contre l'humanité.
Il convient de noter que la Chine rejette catégoriquement ces accusations et les qualifie de manipulation politique visant à discréditer le pays. Le gouvernement chinois affirme que la situation dans la région du Xinjiang est stable et que les droits de l'homme y sont pleinement respectés.
Ne Demek sitesindeki bilgiler kullanıcılar vasıtasıyla veya otomatik oluşturulmuştur. Buradaki bilgilerin doğru olduğu garanti edilmez. Düzeltilmesi gereken bilgi olduğunu düşünüyorsanız bizimle iletişime geçiniz. Her türlü görüş, destek ve önerileriniz için iletisim@nedemek.page